dimanche 15 mars 2009

Dans les montagnes!

La petite ville de Chipata est entourée d'une dizaine de montagnes, et on peut voir les nombreux petits villages au bas de ces montagnes. La vue est superbe! L'escalade peut prendre jusqu'à 3 heures dépandemment de la montagne. Voici quelques photos que j'ai prises lors de mon excursion du mont Kanjala.

jeudi 12 mars 2009

Quelle aventure locale !

7-8 mars

Cette fin de semaine dernière, j’ai décidé de traverser la frontière et d’aller dans la capitale de Malawi, Lilongwe. Je suis arrivé à un camp qui s’appelle ‘Mabuya' Camp’. Je n’avais pas réservé de chambre et quand je suis arrivé, c’était complet. Pour me dépanner, ils m’ont offert de dormir en haut du restaurant pour le pris d’un lit dans un dortoir, que j’ai accepté. En demandant à la réception du camp de l’info pour aller manger et ensuite aller prendre un verre, ils m’ont rapidement mis en garde qu’il est très dangereux pour les blancs de marcher le soir entre le centre-ville et le camp, la seule option étant le taxi. Puisqu’il faisait encore clair, je suis allé à pied. Rendu au centre-ville, j’ai rencontré un homme blanc originaire des Pays-Bas avec qui j’ai passé une partie de la soirée. Il connaissait beaucoup de gens local qui sont venus s’asseoir à notre table, dont 2 jeunes chauffeurs de taxi, et le monsieur leur payait quelques bières. Autour de minuit, et après plusieurs verres, le monsieur est parti avec son chauffeur, qu’il m’avait présenté comme étant son préféré. Je me suis alors rendu compte que seul des jeunes hommes étaient passés à notre table durant la soirée, et que quelques uns deux avaient fait de l’œil au monsieur ainsi qu’a moi. La pauvreté est une dure réalité que la majorité des africains vivent, et ils sont prêts à faire n’importe quoi pour de l’argent.

Ensuite, je suis allé m’asseoir au bar et j’ai fais la connaissance d’un homme d’affaire, dans la quarantaine, avec qui j’ai eu une très bonne discussion sur comment monter une business en afrique. Après 3 am, et quelques bières, je me suis rendu compte que je n’avais plus d’argent. Je me suis fait volé. J’étais sans un sou ! J’ai alors compris la dure réalité dans lequel les africains vivent ! Je devais retourner au camp, mais je ne pouvais pas prendre de taxi. Je devais marcher. À mi-chemin, je me suis perdu, dû à la noirceur ou l’alcool, et j’ai dû m’asseoir pour regarder ma carte. Un blanc seul qui s’arrête sur la route après 3 am du matin, c’est dangereux. 2 malawiens se sont approchés de moi en marchant rapidement, et en me demandant de quel pays je venais, et ou j’allais, et si j’avais besoin d’aide, etc. J’ai compris qu’ils voulaient m’effrayer, pour que je leur donne de l’argent j’imagine. Je crois que dans une telle situation, de paraître effrayé est la pire chose. Donc j’ai décidé de me servir d’eux pour me donner les directions jusqu’au camp, ce qu’ils ont fait j’imagine en espérant de l’argent en retour. Mais je n’en avais pas. Ils m’ont laissé partir voyant que je n’étais pas du tout effrayé, probablement dû au nombre de bières que j’avais prises.

De retour au camp, vers 4 am, il y avait quelqu’un coucher dans mon lit. Je me suis dit que la réception du camp avait probablement faite une erreur. Malheureusement, ils ouvraient seulement à 7 am. Donc j’ai dû coucher sur un sofa à l’extérieur sur la terrasse. Les 3 heures ont été longues en dormant seulement un peu, et en repoussant les moustiques qui étaient après moi. Pour me récompenser, ils m’ont offert gratuitement un chalet pour la journée de dimanche. La compensation me convenait puisque j’avais seulement laissé un peu d’argent au camp, juste assez pur manger et revenir en Zambie, mais pas assez pour payer une autre nuit.

Lundi matin je suis reparti pour la Zambie. Rendu à la frontière, j’ai passé les douanes de Malawie, et j’attendais un taxi pour m’amener chez nous quand un douanier m’a crié pour aller lui montrer mon passeport. Il travaillait pour les douanes de la Zambie que je n’avais pas vues (qui sont très subtiles). Il m’a alors dit que j’étais dans la merde (you are in the shit !!!) parce que j’avais illégalement sortie et essayé de ré-entrer en Zambie. Durant une demi-heure, il m’a interrogé, pour finalement m’étamper 2 fois, sortie + entrée. Je n’ai pas pus faire de shopping…donc je dois y retourner.

mardi 10 mars 2009

Le 'Gecko'

Je me rappelle lors de mes premiers jours en Zambie, j'étais dans le salon en train d'écouter la télé avec un jeune zambien. Il y avait un 'Gecko' qui se promenait à toute vitesse sur les mûrs du salon. Le lézard s'est arrêté près d'une photo qui était accroché au mur. En pointant le gecko, j'ai demandé au jeune zambien qu'est-ce que c'était. Il m'a répondu que c'était une 'photo'. Il avait déduit que je pointais à la photo. J'ai alors compris que j'allais voir plus de lézards que de photos sur les murs durant mon séjour en Zambie. Depuis, je vois en moyenne une dizaine de lézards par semaine se promener sur les murs dans la maison.

Pour les volontaires qui sont placés dans les pays du tiers monde, plusieurs défis d'adaptation peuvent arriver tel que, les différences culturels, la nourriture, la maladie, l'isolement, etc. Mon ennemie est le Gecko. Je suis incapable de m'adapter à ce lézard qui est toujours présent chez nous. Et ma phobie est qu'il y en est un qui grimpe dans mon lit.

Jusqu'à présent, j'ai réussie à laisser entrer seulement 2 Geckos dans ma chambre. Lors de ma rencontre avec le premier, je suis allé chercher un des servants de la maison, qu'il la fait sortir de la chambre pour moi. Pour le deuxième, j’étais seul à la maison. J’ai pris ma raquette de tennis, et je l’ai fouetté avec. Il a rebondit dans la porte, ensuite sur le plancher, et a perdu sa queue. Il était toujours vivant et courait toujours. Sa queue était aussi toujours vivante et n’arrêtait pas de grouiller. J’ai filmé les deux vivants mais je suis incapable de le downloader sur mon ‘blog’. J’ai ensuite réussi à m’en débarrasser hors de ma chambre avec un porte poussière. Je suis désolé pour les gens qui sont pro-vie….mais c’était lui ou moi !

jeudi 5 mars 2009

dimanche 1 mars 2009

Ngoni Warrior





NC Wala cérémony 28 février La cérémonie d’NC Wala est une fête annuelle qui a lieu le dernier samedi de chaque mois de février. Ça a lieu dans la province de l’est de la Zambie, donc tout prêt de Chipata. Cette fête rassemble plusieurs africain venant de partout en Afrique. Durant cette fête, il y a plusieurs tribus africaines qui y sont présentées par leurs musics et leurs danses. Ensuite, le chef de la tribu d’Ngoni tue un taureau pour ensuite boire son sang. Cette fête souligne la victoire d’une tribu ancestrale qui s’appelle, la tribu Ngoni. Cette tribu a réussi à vaincre les premiers hommes blancs arrivés dans cette région à la fin du 19ième siècle, et ainsi éviter d’être colonisé, et garder leur indépendance. La photo représente la vengeance de l’homme blanc. Je suis sur le point d’abattre ce petit guerrier de la tribu d’Ngoni seulement d’un coup de bâton derrière de la nuque. Séduit par le charme du petit guerrier, j’ai finalement opté pour la paix entre les blancs et la tribu d’Ngoni.

Enfer ou Paradis?

12 février

Aujourd’hui, je pars pour Chipata. Mon conducteur qui est sensé arriver à 8 am, arrive à 9h30. Ça prend en moyenne 5-6 heures de la capitale Lusaka à Chipata ou je vais travailler. Mon conducteur l’a fait en 9 heures puisqu’il est arrêté partout! En plus, mon conducteur ne parlait pas un mot en anglais donc le voyage a été très long. J’étais épuisé et je voulais juste arriver, manger, et aller me coucher. En arrivant à 7 pm à Chipata, il faisait noir, il pleuvait énormément, et j’étais loin de tous les services donc impossible d’aller au resto. Père Richard me fait visiter les pièces de la maison incluant ma chambre. J’ai rapidement remarquer qu’il n’y a pas de filet au dessus de mon lit pour éviter de me faire manger par les moustiques, et risquer d’attraper la malaria. Ensuite, il m’amène dans la salle à dîner (heureusement, ils m’avaient attendu pour le souper), et Père Richard et 2 autres prêtes (parce que j’habite avec 3 prêtes!) me souhaitent la bienvenu avec leur met traditionnel de la Zambie, nshima (semblant de patates pilées). J’ai rapidement remarqué les araignées sur les murs. Dans mon assiette, il y a du nshima dans lequel je remarque des minuscules mouches mortes. Aussi autour de mon assiette, j’aperçois des fourmis qui veulent partager mon assiette. À mes côté, père Aron qui mangeait avec ses mains sans ustensile. Et j’entendais les poules jacasser dans le poulailler juste à côté de la maison en même temps que je mangeais un de ces poulets qui ne pouvait plus jacasser parce que bien cui. Et je me demandais si il l’avait déplumé puisque je mastiquais une bizarre de peau qui est différente de celle des poulets que j’ai l’habitude de manger au Canada....Donc puisqu’il tenait à m’accueillir avec leur met domestique, je me sentais obligé de manger toute mon assiette...Pas facile!

Mais ce qu’il me préoccupait le plus, c’était l’absence de filet à moustique au dessus de mon lit. Après avoir parlé de mon inquiétude à Père Richard, il m’a répondu en me disant que les moustiques pouvaient être évités en appliquant une lotion qui repousse les moustiques tout simplement. Une réponse qui m’a été difficile a accepter et je suis presque qu’allé coucher à l’hôtel cette nuit là. J’avais l’impression de vivre en enfer, tout seul à l’autre bout du monde, je m’ennuyais de ma mère, de ma blonde, et de mes amis.

Le lendemain, le déjeuner était des ‘toast’ comme les nôtres donc j’en ai profité pour me remplir l’estomac. Durant le déjeuner, on m’apprend qu’a la maison ou j’habite, nous avons 4 servants, pour cuisine, lavage, surveillance, etc. D’ailleurs un des servants, un jeune Zambien d’environ 15 ans tenait absolument a rencontrer ‘l’homme blanc’ de la place. Il était tellement heureux de faire ma connaissance que j’ai rendue son rêve encore plus grand en lui donnant mon linge pour qu’il le lave!! Ensuite, en avant-midi, Père Richard m’a amené rencontrer un des hommes les plus puissant de Chipata l’Évesque, qui m’a souhaité la bienvenu et m’a rappelé à quel point mon expertise pouvait faire une différence énorme pour la communauté. Ensuite, plus tard j’ai rencontré un autre Zambien de mon âge très sympathique qui s’est offert à me faire visiter la ville de Chipata, en plein ce que j’avais besoin! Mon ami zambien a été un guide extraordinaire, transportant mes sacs, négociant les marchant pour moi, et s’occupant même de tuer les moustiques qui essayaient de me piquer!! Plus tard dans la journée, je suis allé faire une commission à un genre de petit dépanneur de cartier, et sur mon chemin il y avait une vingtaine de petits enfants africains qui me regardaient avancer vers eux. En passant à travers eux, je leur ai fait quelques blagues qu’ils m’ont répondues avec un incroyable fou rire. Les zambiens ont une admiration indescriptible pour les personnes blanches. Nous représentons le pouvoir, la richesse, la réussite.... Cette deuxième journée, j’aurais aimé que ma mère, ma blonde, et mes amis soient là pour la vivre avec moi.

Incroyable comment en une nuit, j’ai pu passer de l’enfer au paradis!